UN STAGE DE MISE EN SCÈNE AVEC LA FNCTA

La Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre et d'Animation organisait le mois dernier un stage de "Mise en scène" de 5 jours. Si vous êtes intéressés par la question, inscrivez-vous les yeux fermés : ces stages sont toujours de très bonne qualité !

Petit compte-rendu :

"Fastoche, la mise en scène ! Il suffit d’aimer un texte, ou de créer des personnages, ou bien d’avoir plein d’idées pour le décor …… !
Voire… 16 stagiaires réunis à Breuil sur Couze près de Clermont-Ferrand du 26 au 30 octobre derniers, ont éprouvé pour de vrai quelques-unes des difficultés de la mise en scène, pour peu qu’ils aient accepté de se pencher sur leur propre pratique.
Le dispositif pédagogique proposé aux stagiaires est efficace : le processus de mise en scène est vécu de A à Z, depuis le choix du texte jusqu’à la représentation du spectacle. Chaque étape est ainsi raccordée à la précédente dans une progression cohérente, ce qui permet à tout moment de s’interroger sur cette étape, mais aussi de revenir à la précédente lorsqu’on a fait de choix trop rapides, ou pas assez solides.
C’est bien l’objectif de Colette Tomiche, la comédienne-metteur en scène qui anime ce stage : ouvrir des portes, créer des passages vers d’autres questions, d’autres techniques, tout en se cramponnant solidement à son projet final, au sens que l’on veut donner à ce spectacle.
C’est ce mouvement-là qui est très intéressant à expérimenter : être à la fois dans l’énergie du « faire », de la créativité, et par moment dans la pause réflexive, se posant la question la plus objectivement possible : ce que je vois du travail sur le plateau correspond-il à ce que j’ai envie de montrer ? Si la réponse est oui, alors, foncer, mais si la réponse est non, il faut oser revenir en arrière et modifier ce qui est décalé par rapport au projet.
Créativité et organisation, action et réflexion, poésie et méthodologie, contraintes du plateau et direction d’acteurs, tout participe de cette aventure folle mais passionnante qu’est la mise en scène.

Alors, fastoche la mise en scène ? Bien sûr que non, mais avec les outils de ce stage, on se sent bien mieux armés pour se lancer dans l’aventure !

Merci Colette !"

GUITRES, FESTIVAL DE L'AVENTURE…

Après une journée de travail, le Vendredi 10 Novembre 2006, nous voilà partis, qui en voiture (avec le décor, les costumes…) qui en train (pourvu qu'on ne le rate pas, c'est le dernier…), pour nous retrouver à Guîtres, charmante ville de Gironde, accoudée à l'Isle comme un barman à son comptoir. Petites rues pavées, facades de pierre blanche, ambiance médiévale dans le quartier de l'abbatiale… Enfin, le spectacle, notre spectacle : trac, tensions, doutes, et puis, après 10 mn de jeu, panne de lumière : improvisation, concentration… faire vivre les personnages coûte que coûte. Pari réussi : les spectateurs en sortant, ravis.
Et que dire de la suite ! Repas girondin, partage, rires, chamailleries : la vie, en somme !

Merci à toute la troupe pour ces beaux moments d'humanité…

ENCORE DES PHOTOS DE GUITRES…





NOTRE FESTIVAL À GUITRES





HISTOIRE DE VOIR

La Compagnie "Histoire de voir" jouait ce week-end à Dax, et nous sommes plusieurs à être allés les encourager.
Pour moi, c'est l'occasion de partager un même intérêt, une même passion : le théâtre contemporain. Je trouve que cette Compagnie a bien du culot, bien du courage de se coltiner à des textes aussi forts, aussi essentiels, aussi peu "spectaculaires".
"Kartoum capitale du Soudan" d'Oscar Fodeis (ne cherchez pas, il n'est pas publié, c'est un pseudo…) est un "jeu" (il y a un peu de "l'inventaire" de Myniana) où se croisent deux personnages invités à s'exprimer sur leur vie… ce qu'ils font dans un crescendo de petites touches de plus en plus incisives, dessinant deux vies un peu mornes, un peu étriquées… J'ai trouvé que le jeu des acteurs aurait pu être plus poussé, plus approfondi, je suis restée un peu sur ma faim…
"Inconnu à cette adresse" est un texte connu de Kressmann Taylor ; il est actuellement joué au Lucernaire à Paris…
Ce texte a eu beaucoup de succès depuis sa publication, il fait même partie du programme de français de certains élèves chanceux. Il raconte la relation épistolaire entre deux amis, l'un installé au USA et l'autre en Allemagne, sur une période tristement célèbre de 1932 à 1934. Au-delà de la situation elle-même et du texte qui est magnifiquament écrit, il faut rendre hommage à la Compagnie "Histoire de voir" qui a porté cette pièce avec une grande humanité.
Proposer ce texte nécessite une grande générosité de la part des comédiens et du metteur en scène, car il parle de sentiments obscurs terriblement humains qu'il s'agit de faire entendre, de faire partager.

Encore bravo à la troupe pour ce spectacle, en espérant que le public saura y voir l'énorme travail qu'il a nécessité !

TOUS A GUITRES !

Nous sommes invités à participer au festival de Guîtres près de Bordeaux !
C'est une occasion supplémentaire pour partager avec d'autres notre spectacle, notre aventure.
Il faut donc se remettre aux textes déjà un peu oubliés, relancer la dynamique, modifier les points obscurs, intégrer les remarques que le jury de Festhea avait faites, tout cela en 6 répétitions !
Chacun a à coeur d'apporter son point de vue pour améliorer telle entrée, tel personnage, tel élément de mise en scène, et il est bien difficile de faire une synthèse des propositions de chacun !
Le foisonnement est indispensable à la créativité, même s'il laisse un peu perplexe le "metteur en scène"…

Mais quel plaisir de retrouver ces personnages, leur parcours, leur message, et de les faire vivre à nouveau !
Vivement le 10 Novembre à Guîtres et d'avance merci aux organisateurs pour cette invitation !

COMMENT CHOISIR ?

Et voilà, on a laissé derrière nous le parfum doux des vacances, en mémoire les traces de notre dernier spectacle…
Il faut déjà quitter ce cocon douillet du projet accompli, pour se lancer têtes baissées dans d'autres aventures.
Mais comment choisit-on un texte de théâtre ? Comment peut-on réussir cette alchimie entre le texte d'un auteur (riche, complexe, parfois déroutant…), les limites des comédiens (surtout pas ceci, surtout pas cela…), leurs désirs aussi (quelque chose qui soit bien…), les capacités de la troupe, les attentes de notre public (un petit village rural)?

Et comment concilier les désirs qui s'entrechoquent quand on a pour règle de fonctionnement la décision collégiale ?

Tout un programme : éveiller le désir pour un texte ou pour des personnages, voilà un travail collectif passionnant, rugueux, qui nécessite séances passionnées et … rugueuses, tout ça dans le respect des hantises des uns, des enthousiasmes des autres.
Attention, le désir est contagieux !

ON A DONNÉ, ON A RECU !

On n'a pas gagné de prix à Festhea, mais ce n'est pas la principale leçon à retirer de ce week-end : on a joué avec les tripes sur la table, avec le coeur gros comme ça, et certains dans le public l'ont bien reçu…Avec des manques, des loupés, des points aveugles, mais avec une énergie formidable !

Le jury nous a rendu beaucoup : d'abord, une attention, une écoute, une empathie rassurantes (notre premier Festhea !). Et puis beaucoup de temps, pour nous faire part de leurs conseils, de leurs propositions, de leurs points de vue, et surtout, de leurs encouragements !

"A l'année prochaine…… à Tours !", nous a dit la Présidente, comme un signe amical pour un rendez-vous prochain.

Ah oui, on a bien eu raison de participer, que d'émotions, encore et encore, MERCI à la troupe!

FESTHEA BIENTÔT…

On joue dans le cadre de Festhea à Mont-de-Marsan le 24 juin…
C'est un festival à récompense, un concours, qui met donc en compétition les troupes les unes avec les autres.
Est-ce une bonne idée de participer à ce genre de festival ? La compétition est-elle une dynamique qui nous convient? A-t-on vraiment besoin de points de comparaison pour évaluer un projet, un travail, une création? Est-ce que l'auto-évaluation (qui peut être très exigeante…) n'est pas la meilleure des techniques lorsqu'on veut progresser? Qu'est-ce que l'on compare quand on voit d'autre troupes jouer?

La FNCTA ne participe plus guère à Festhea en région, car c'est cet esprit de compétition qui ne convient pas aux troupes fédérées. Il est vrai que le festival de Pompignac, par exemple, a cette saveur particulière des événements "gratuits" en tous points.

Attendons de voir comment la Compagnie va vivre cette étape-là de sa courte carrière, et donnons-nous comme objectif de nous faire plaisir : ça ne peut pas être inutile ni néfaste!

Le coup de siflet

Voilà il est 20h nous sommes à quelques minutes du début de notre piece. Y aura t-il du monde ? Vais-je me tromper , oublier des phrases, retrouver les mêmes émotions, la même colère, la même naïveté?

20h 15 Dernière répétition des textes, dernière mise au point, ne pas oublier de donner telle ou telle réplique, c'est bon, on est prêts.

20h30 Dernier détail technique un peu de maquillage, un peu de retouche sur les réglages.

20h45 Aie!! On ne peut plus faire marche arrière, on y est, mes camarades sont là avec moi, le stress monte.

20h50 Les premieres personnes entrent, on reste immobile derriere le paravent, on ne voit plus rien, on entend les personnes s'installer, des enfants, des personnes âgées, tout le village est là? Derrière on triche avec un miroir pour voir le nombre de personnes qui se sont déplacées.

21h05 Le calme tombe, Evelyne fait le discours de bienvenue nous allons commencer dans quelques secondes, les respirations s'arrêtent, le temps est sur pause.

21h10 J'ai le sifflet dans la main, je le porte à ma bouche, j'aspire profondément et d'un souffle rempli de détermination , le coup de sifflet retentit dans la gare de Seyresse.... Et la piece démarre.

Elle est où la grand-mère ?

Du haut de ses 8-10 ans, elle me regarde avec son sourire d'ange et des paillettes dans les yeux. Nous venons de jouer "les pas perdus" de Denise Bonal, à la salle municipale de Seyresse.
Juste après le salut final, quand nous avons quitté les coulisses, elle s'est avancée vers moi et a eu un élan comme pour m'embrasser. Je suis restée "bêtement" interdite.
Acteur c'est assumer, " l'avant"," le pendant" mais aussi " l'après" et ce n'est pas toujours facile.
Elle insiste gentiment, elle veut voir la grand-mère. Elle répète sa question :Elle est où la grand-mère ?
Finalement elle va la voir mais la rencontre sera brève.
"Sa" grand-mère à elle, celle qui l'a faite rêver pendant 1 h 20, s'est évanouie dans les bravos. Elle ne semble pas déçue mais surprise.
Rassure-toi Dominique, tu as gagné ton pari !
La petite fille a été émue par cette gentille grand-mère, perdue dans une gare avec des confitures et des oeufs frais dans sa valise.
Le public a été conquis je crois , passant du rire à l'émotion en voyant défiler les truands et les clochards puis attendri et amusé par la mère de famille et son agité de gamin. S'interrogeant au passage, sur le charme d'un voyage en solitaire à Bruges ou de tendres retrouvailles sur un quai de gare.
Merci à tous pour ces moments précieux et magiques, merci Evelyne pour avoir "balayé" devant nous tous les obstacles ... (foi de nettoyeuse !)
"C'était bien Venise " ? me demande une dame juste avant de partir.
Seules Augustine et Maud pourraient lui répondre.
Je ne peux lui dire qu'une chose : donner la réplique à Marie-Paule est un plaisir renouvelé.
Bises à toutes et à tous.
Joëlle

SEYRESSE - 2 JUIN 2006

Jouer une deuxième fois, c'est toujours difficile : on doit renouer avec les mêmes émotions, les mêmes personnages, pour un public différent, en évitant l'impression de se répéter…
A Seyresse, le public était nombreux, et principalement du village. Environ 80 personnes sont donc venues nous voir ce vendredi : des familles avec enfants, des personnes âgées, des groupes d'amis, des ados aussi…Et pourtant, la concurrence était de taille : "Le mariage de Figaro" par une Compagnie professionnelle à Dax, spectacle gratuit également !
Nous étions sur le pont depuis 16h : montage du décor, installation des chaises (ni trop près, ni trop sur le côté!), aspiration des moquettes prévues pour absorber le bruit de la scène qui couine, montage des spots (parler de projecteurs serait déplacé!), derniers ajustements, puis pique-nique sobre… histoire de se mettre en condition.

Quelques minutes avant l'ouverure des portes, concentration et… trac : on jouait devant notre public, qui pour certains étaient venus l'an dernier et avaient bien apprécié notre spectacle.

Et puis, coup de sifflet, c'est parti : les scènes se déroulent, un peu trop vite au début, comme si on voulait se débarrasser de son texte, puis ça s'installe, la salle réagit, rit, applaudit, se tait face aux clochards… silence chargé d'émotion. Pas les mêmes réactions qu'à Saint-Sever : plus de tendresse, plus de connivence avec les personnages, un peu de gêne avec les scènes d'amour…

Et puis c'est la fin, les applaudissements, les sourires, les remerciements. Autour d'un pot offert par notre maire, les échanges sont chaleureux : "merci", "c'était beau", "quelle bonne soirée". Et puis, "c'est quand le prochain spectacle ?".
Et oui, il va falloir assurer, camarades, parce que les Seyressois en redemandent !

Pour nous, mission accomplie : faire partager un auteur de théâtre contemporain à des personnes qui ne vont jamais au théâtre … et il paraît que les Landais sont des rustres !

Affiche des pas perdus

St Sever en image.....

Bonjour à tous et voici les photos de st sever









POITIERS – 17 Décembre 2005


La troupe était invitée à présenter son spectacle « Méli-mélo des frangines » dans un Centre Socio-Culturel près de Poitiers.
Ce spectacle est composé d’une quinzaine de scènes courtes de tonalité très différentes : Comedia dell’arte, Durringer, Dubillard, Rullier, Bonal… ; il s’agit bien d’un méli-mélo ! Et le fil conducteur qui emmène le spectateur est donné par la première scène, où l’on voit 4 « frangines » sur le retour, en tenue professionnelle, soumises à leur proxénète impitoyable, qui décident de se recycler dans le théâtre !

La troupe qui nous accueillait, « Les baladins de l’Auxance », avait bien fait les choses : prise en charge du gîte et du couvert, organisation de la logistique, soutien technique son et lumière…
Nous avions le trac : c’était notre première représentation hors les murs de Seyresse, notre port d’attache dans les Landes…
Il a fallu mettre en place l’installation technique dans une salle a priori pas faite pour le théâtre : pas de scène (installation d'une scène…), pas de coulisses, pas de pendrillons, pas de fond de scène, pas d'éclairage… Tout ce matériel fut apporté par nos hôtes et monté en choeur, à la force des biceps !
Quelques minutes avant les trois coups, nous nous sommes rendu à l'évidence : un concert d'un groupe renommé était donné au même moment, et nous aurions une salle quasi vide !
Qu'importe ! Nous avons joué avec le même coeur que devant une salle pleine, avec le sentiment de dépasser ensemble une situation difficile.
Résultat : beaucoup de plaisir à jouer, à partager avec les rares spectateurs, et une énorme envie de recommencer !

Alors, les Baladins, à quand votre spectacle à Dax ?

Festival de Pompignac

Ma femme est folle. Elle travaille toute la semaine, et le week-end, au lieu de se reposer, de faire son jardin ou de regarder la télé comme tout le monde, non ! elle s’en va à 200 kilomètres d’ici, pour assister à un festival ! N’importe quoi ! En plus, c’est un festival de théâtre ! oui ! oui ! du théâtre non-stop pendant deux jours, DEUX jours ! 13 spectacles, qu’elle a vu ! En plus, c’est même pas du vrai théâtre, c’est des amateurs !
Aller voir un match de rugby au stade, ça, je dis pas, mais du théâtre amateur ! je savais même pas que ça existait !
Apparemment, il y avait quand même du monde dans la salle, même qu’il fallait payer pour voir ! les gens sont bizarres, hein ? Bon, il paraît que le buffet était sympa…
Elle a pas arrêté de m’en farcir les oreilles toute la soirée quand elle est rentrée : ils avaient même pas fait attention à inviter des spectacles pareils ! y avait des adultes, mais aussi des ados et des gamins ! pauvres gosses, les priver de télé un dimanche ! et puis il y avait des spectacles bien finis, bien rôdés, mélangés avec des spectacles en cours, tu parles, ça devait être bien pour les spectateurs ! ils devaient être très polis, hein, parce que personne s’est barré !
Ce que je trouve bizarre, c’est qu’elle ait aimé ça, ma femme, elle dit qu’elle aime le théâtre, mais, ça, c’est pas vraiment du théâtre, ou alors, il y a quelque chose que j’ai pas compris…
D’ailleurs, ses copines aussi elles avaient l’air d’être contentes, des comédiennes de la troupe à ma femme, elles aussi elles ont sacrifié un week-end pour aller là-bas ! Elles ont trouvé ça bien, il paraît que chaque spectacle avait … comment elles disaient déjà ? ah oui : une « tonalité bien différente », « une ambiance particulière », elles causent comme ça les copines à ma femme…
Au fait, je vous l’ai pas dit, ça s’appelle les Pompign’actes, leur zinzin ! tu parles d’un nom !

Quand même, je trouve qu’elle a une drôle de petite lumière dans les yeux, ma femme, depuis qu’elle est revenue de Pompignac.
Faudra que j’y aille, moi aussi, l’année prochaine ; on sait jamais, peut-être qu’il s’y passe vraiment quelque chose, va savoir…

Signé : le mari d’une comédienne « De But en Blanc » qui veut rester anonyme

comment ne pas apprécier...?

Je me retrouve dans cette troupe crée de toute piéce autour d'un besoin, d'une envie mais aussi autour d'un malentendu; merci au malentendeur. De suivre cette troupe est je crois une des meilleures choses que j'ai pu décider dans mon existence.
E n effet, en tant que comédiens amateurs , nous sommes d'horizons différents mais si proche lorsque nous jouons avec autant de plaisir que lors de ce festival de Saint Sever dans les Landes.
Du plaisir et rien que du plaisir... pour nous les comédiens d'interpréter des textes si bien écrits et si bien mis en scène mais aussi pour le public qui nous a transmis leurs réactions leurs émotions du spectacle pendant et aprés celui ci.

Je suis heureux de faire parti d'un groupe aussi varié et que cette diversité me procure une force que je transmettrai aux autres publics des autres spectacles que nous allons jouer:
- Seyresse le 02 juin 2006
-Mont de marsan, Festea le 24 juin 2006
Venez nombreux vous divertir et nous découvrir.

Festival de Saint-Sever

Le festival "Entr'acte et Scène" organisé par le Conseil Général des Landes s'est déroulé les 19, 20 et 21 Mai dernier. Et nous avions la chance d'y participer !
Nous étions programmés dans un espace singulier : un petit chapiteau blanc dressé dans un parc très verdoyant. A vue de nez, la jauge était de 80 personnes environ, mais nous étions sûrs de n'attirer que les quelques invités privilégiés de l'entourage familial… Que nenni ! La salle s'est remplie en un clin d'oeil, et le trac a bondi d'un cran dans les coulisses.
Nous avions pris le temps de bien nous installer : arrivée très tôt sur les lieux, repérage des toilettes (et oui!), coup d'oeil à la configuration des bancs en demi-cercle autour de la scène, montage du décor… tout s'est très bien passé. La concentration s'est installée dès les costumes enfilés, même si certains d'entre nous avaient le sentiment (très désagréable!) de ne plus rien savoir, ni le texte, ni les jeux de scène, ni comment je m'appelle !!
Tout a bien marché : la sono, les lumières, la mémoire, le plaisir de jouer, et le public ! ah, ce public : rieur, empathique, charmant, si généreux à la fin lorsqu'il est venu nous remercier… et là, tous les efforts accomplis se transforment en un moment délicieux, de partage, d'émotion…
Il faut dire que nous avons joué un beau texte de Denise Bonal : "Les pas perdus", et quelques scènes nous tirent encore une larme malgré les répétitions.
Alors, nous sommes repartis, gonflés à bloc pour le prochain spectacle, dans deux semaines à Seyresse, avec un public différent puisqu'il s'agit des habitants du village (800 habitants).
Et puis dans un mois, on remet ça à Mont-de-Marsan, dans le cadre du Festival Festhea !
Que d'émotions en perspective !